Depuis plusieurs décennies, Rita Bourgeois entretient des liens sous différentes formes avec le Centre Flavie. En tant que mère, elle avait l’habitude de donner des articles pour enfants au Centre. En tant qu’employée, elle a aidé le consultant immobilier Raymond Simard à préparer et à ouvrir l’emplacement de la rue Marion, au début des années 2000. En outre, elle a été membre du conseil d’administration à quelques reprises depuis 2010. Maintenant, c’est à son tour d’agir à titre de présidente du conseil d’administration pendant que le Centre s’installe sur la rue Archibald.
« C’est certainement une grande responsabilité, mais notre directeur général Gilbert Vielfaure est génial et nous évoluons de manière remarquable », dit-elle. « C’est le genre de centre pour lequel on veut travailler. J’essaie de m’y arrêter le plus souvent possible, de donner un coup de main aux bénévoles et de demander à Gilbert ce dont il a besoin. »
Le moment est bien choisi pour Mme Bourgeois. À la retraite, cette ancienne enseignante-ressource et coordonnatrice de la programmation culturelle à la Division scolaire franco-manitobaine peut désormais occuper ces fonctions plus importantes. « Le Centre Flavie est un endroit où je me sens chez moi », déclare-t-elle. « Notre conseil d’administration est incroyable et nous aimons nous réunir. Et nos bénévoles sont fantastiques. Nous avons des gens qui travaillent bénévolement 40 heures par semaine! Quelle organisation peut compter sur de tels bénévoles? Nous avons beaucoup de chance. »
La chance y est peut-être pour quelque chose, mais la mission du Centre Flavie rassemble des gens de tous les horizons qui veulent contribuer au bien collectif. « C’est amusant, ce travail, mais c’est tellement plus que ça », poursuit Mme Bourgeois. « On n’est pas uniquement au service de la mission ici; la mission favorise notre croissance personnelle. On a l’impression d’aider réellement. On change la vie de quelqu’un, juste un peu. »
Les clients qui font appel aux services du Centre Flavie ont chacun une histoire unique. « Il y a une file d’attente à l’extérieur chaque matin », dit Mme Bourgeois. « Notre clientèle change rapidement. Nous comptons des réfugiés ukrainiens, des familles et des gens d’un bout à l’autre de la ville. De plus en plus souvent, nous accueillons des travailleurs pauvres. Certaines personnes n’ont besoin de venir qu’une seule fois, d’autres se présentent souvent, et c’est correct. Nous sommes là pour aider. »
Alors que Mme Bourgeois assume la présidence du conseil d’administration, le Centre Flavie s’affaire à amasser des fonds pour améliorer l’infrastructure de son bâtiment et créer plus d’espace pour recevoir des dons. Les efforts de l’organisation, qui renforce ses capacités et élargit sa clientèle, ne passent pas inaperçus. De grands fournisseurs et des magasins comme Costco, qui désirent faire don de biens, commencent à se tourner vers le Centre Flavie. « L’autre jour, nous avons reçu 5 000 articles vestimentaires, y compris des jeans neufs », dit-elle. « Il y avait une jeune femme ce jour-là dont le sourire illuminait tout le visage. Mais il ne s’agit pas seulement de fournir des biens matériels, on offre également des choses réconfortantes et qui ont aussi une certaine valeur dans nos vies. »
L’attitude du personnel et des bénévoles rend Mme Bourgeois particulièrement fière. « C’est ce que j’aime de Gilbert et de son personnel », indique-t-elle. « Ils sont empathiques, mais respectueux. Nous offrons un service et ce sont nos clients. J’aimerais qu’un plus grand nombre de personnes s’engagent dans leur communauté et œuvrent pour le Centre Flavie ou d’autres organismes. Le bénévolat apporte beaucoup de joie. Ce n’est pas une corvée, c’est porteur de vie. »
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