Paul Vallée est impliqué dans le Réseau Compassion Network (RCN) d’une manière ou d’une autre depuis 20 ans. Alors qu’il s’apprête à dire au revoir à son rôle d’administrateur au sein du conseil d’administration après près d’une décennie, il est fier de tout ce que le conseil a accompli et n’est pas prêt à cesser de prêter attention au travail qui se fait dans le domaine de la santé et des services sociaux.
« J’ai commencé à siéger au conseil d’administration du Centre Flavie avant de rejoindre celui du Réseau Compassion Network », explique-t-il. « J’aurai toujours une place spéciale dans mon cœur pour Flavie et pour ceux et celles qu’ils servent. On ne veut pas que le Centre Flavie existe, mais le travail qu’il accomplit est si immédiat et si important pour tant de gens. Il n’y a pas de bureaucratie, ils ne font que redistribuer les richesses à travers la ville. Ils perpétuent vraiment la tradition et l’héritage des sœurs. »
Monsieur Vallée, comme de nombreux employé.e.s et bénévoles du réseau, pense souvent aux religieuses qui ont fondé les organisations membres du Réseau Compassion Network. « Les sœurs sont toujours allées là où les besoins étaient les plus grands », poursuit-il. « Aujourd’hui, il ne s’agit plus de fonder un hôpital ou d’offrir des soins de santé, bien que nous soyons toujours présents dans ces domaines. Nous nous orientons désormais davantage vers des possibilités d’aider les personnes en situation de pauvreté complexe. Leurs besoins sont différents, et notre tout nouveau plan stratégique nous aide à nous orienter afin de mieux leur venir en aide. »
Il admet que le Réseau Compassion Network a beaucoup évolué au cours de ses neuf années de participation au conseil d’administration, mais qu’il s’agit d’un changement positif. « Lorsque j’ai commencé, nous étions presque comme une société de gestion de portefeuilles », explique-t-il. « Lors de nos assemblées générales annuelles, nous examinions les finances de l’organisation. Aujourd’hui, nous fonctionnons comme une véritable organisation à impact social. Nous nous concentrons sur les bonnes choses, les bonnes personnes et nous avons les bonnes conversations. »
Ces conversations sont intéressantes et stimulantes, dans la mesure où il n’y a pas beaucoup de moyens faciles de réduire l’impact de la pauvreté complexe sur les personnes. « Je vois comment les membres de notre réseau tentent de faire une réelle différence », poursuit-il. « Les suites Marion en sont un excellent exemple. C’est un projet inspirant. Nous nous sommes inspirés de notre vision et de nos valeurs et les avons mises en œuvre de manière très concrète. Nous avons créé des logements à revenus mixtes avec un accompagnement global pour les résidents qui en ont besoin. Nous savons que c’est la voie à suivre, et je suis très fier de voir que nous poursuivons notre cheminement dans cette direction. »
Il est également fier de la créativité dont fait preuve le réseau. « Un autre grand projet a été le nouveau monastère des sœurs bénédictines », explique M. Vallée. « C’est un nouveau foyer pour elles, mais à un moment donné, le bâtiment aura une nouvelle utilisation et un nouvel objectif au service de la communauté. Il pourrait s’agir d’un hospice ou de quelque chose du genre, et continuer à être un espace de soins et de compassion. »
Pour ceux et celles qui envisagent de rejoindre un conseil d’administration, Paul Vallée a quelques réflexions à partager. « Tout d’abord, il faut être attiré par la mission et le travail que nous faisons, car c’est de là que vient la satisfaction », explique-t-il. « Ce qui compte, c’est de savoir que notre travail a un impact sur un grand nombre de personnes. Et il y a tellement de formation et de ressources disponibles pour les membres des conseils d’administration; vous apprendrez beaucoup, c’est certain. » Par-dessus tout, M. Vallée est heureux d’avoir joué discrètement son rôle dans l’amélioration de la communauté pour tous et toutes, et il restera à l’affût des opportunités futures. « Chaque fois que je passerai devant Les suites Marion, je sourirai », dit-il. « J’ai hâte de voir ce que le Réseau Compassion Network fera d’autre dans le futur. »