En plein cœur de la pandémie, alors que nous avons atteint des records de froid, bon nombre d’entre nous avons pris le temps de célébrer la Saint-Valentin, dimanche dernier. C’était l’occasion de célébrer ceux qu’on aime. Alors que nous continuons à avancer dans le processus de vaccination, il est d’autant plus important de souligner cet amour et ces liens que nous chérissons.
Dans un récent éditorial du Winnipeg Free Press, on pouvait y lire une citation du Pape François au sujet des commentaires qu’il a fait au corps diplomatique au nom du Saint Siège. Il a mis en lumière de nombreux problèmes qui ont fait surface durant cette crise de la Covid-19 et ce, à travers le monde. Au-delà des enjeux de santé, il mentionne les pertes d’emploi qui affectent surtout les travailleurs à faible revenu. Il a souligné le besoin de revoir notre économie afin de la rendre plus équitable. Il a aussi mentionné les impacts de l’isolement sur la santé mentale et notre besoin d’avoir des liens avec notre communauté.
Le Pape François affirme « qu’en plus des vaccins, ce dont notre monde a besoin, c’est la fraternité et l’espoir ».
Localement, nous souhaitons nous assurer que le stress lié à la pandémie ne mène pas à l’égoïsme mais plutôt à la bonté. Nous souhaitons que notre capacité à être bienfaisant les uns envers les autres soit la manière dont nous surmonterons les défis à venir.
Le mois de février a permis de mettre en lumière cette fraternité dans notre communauté :
Le soir du 6 février, l’une des nuits les plus froides de l’année, le chauffage a cessé de fonctionner dans le centre d’accueil d’urgence géré par 1JustCity. Trente personnes sans-abris venaient de s’y installer pour la nuit afin de se réchauffer. En quelques heures, l’Armée du Salut a ouvert les portes de sa chapelle pour accueillir les gens pour la nuit, et le transport a été assuré par Spence Neighbourhood Association et Main Street Project.
Les membres de Sikh Heritage Manitoba ont créé des paniers de dons pour des femmes victimes de violence conjugale. Les paniers contenaient des produits hygiéniques et des cartes de Saint-Valentin artisanales. Ils ont été livrés à Willow et North Point Douglas Women’s Centre. Gagan Singh, porte-parole du groupe, a affirmé que « les violences conjugales sont en hausse durant la pandémie. La demande dans les centres augmente et tout soutien est le bienvenu ».
Au sein de notre réseau, un employé de St-Amant a posé une question sur une page Facebook de quartier, disant : « Est-ce qu’il y a des professeurs qui voudraient bien faire des cartes de Saint-Valentin pour des gens vivant avec des déficiences développementales ou de l’autisme? » Elle a été bouleversée par la réponse des gens. Elle a reçu des dizaines d’appels et d’autres membres du groupe ont offert de fournir le matériel pour créer les cartes.
J’espère que vous avez eu l’occasion de répandre un peu d’amour ce mois-ci ou bien que vous ayez pu en recevoir lorsque vous en aviez besoin. Je vous souhaite une bonne santé et vous envoie de douces pensées alors que nous approchons du printemps.
Daniel Lussier