McLaren Hotel
Réseau Compassion Network a fièrement appuyé le développement de plans et d’un modèle de cohabitation pour les résident.e.s de l’Hôtel McLaren, ainsi que d’études de faisabilité pour la rénovation du bâtiment en piètre état qui abrite 150 personnes ayant besoin d’un logement abordable.
Construit en 1910 et rarement rénové, les conditions de vie y sont devenues tout simplement inacceptables. Les locataires de l’immeuble disposent d’une petite chambre privée et d’une salle de bain et d’une cuisine communes par étage.
Lorsque des inquiétudes ont été exprimées concernant les conditions de vie et l’état de l’immeuble, le propriétaire a expliqué qu’il craignait qu’une rénovation de grande envergure n’entraîne le départ des locataires en raison d’une augmentation subséquente des loyers. Dans de nombreux cas, les locataires n’auraient pas d’autre endroit où aller. Pour beaucoup d’entre eux, le choix est entre cet ancien hôtel délabré ou la rue.
Après de nombreuses discussions, l’Equal Housing Initiative a mis sur pied un partenariat impliquant de nombreuses organisations à but non lucratif travaillant dans le secteur, qui ont créé ensemble un plan pour rénover le bâtiment tout en garantissant des loyers abordables, et ce en s’assurant que les locataires ne perdront pas leur logement. Réseau Compassion Network a contribué au financement d’une partie des études de faisabilité initiales pour lancer le projet.
« Nous disposons maintenant de plans d’étage et de dessins architecturaux, qui ont été créés avec l’aide des locataires eux-mêmes, explique Daniel Lussier, directeur général du Réseau Compassion Network. Par exemple, ils ont indiqué qu’ils apprécieraient avoir leur propre salle de bain, mais qu’ils préféraient les cuisines communes. Les espaces de rassemblement et une réception accueillante sont également d’importants facteurs, et ils ont également été réfléchi avec les résidents. Leur autonomie et leur dignité passent avant tout. C’est leur maison, et ils méritent d’avoir leur mot à dire dans sa création. »
Dans l’attente que le projet soit approuvé par la Société canadienne d’hypothèque et du logement, nous n’avons pas hésité à nous lancer dans l’action ! Notre membre Sara Riel a étendu ses services aux résident.e.s de l’Hôtel McLaren. Avec une population qui change souvent, l’immeuble a été identifié comme un endroit où un soutien en travail social pourrait avoir un impact significatif.
Une petite équipe d’étudiant.e.s en travail social, dirigée par une conseillère en santé mentale et gestionnaire de cas pour Sara Riel, a commencé à établir des relations avec les résident.e.s. L’équipe les rencontre là où ils en sont ; les services de soutien proposés sont très personnalisés et facultatifs, car on reconnaît que de nombreux résident.e.s se sentent un peu laissés pour compte ou oubliés. Le groupe coordonne des ateliers sur la nutrition, des cliniques médicales pour les vaccinations, et agit en tant qu’assistant social lorsque les résidents ne sont pas en mesure de communiquer avec l’assistant qui leur a été assigné.
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