Le succès s’épelle E-S-P-O-I-R

10 décembre, 2019 | Initiatives et projets

Depuis plus de 20 ans, Denise Bélanger contribue à définir ce qu’est le succès et à trouver un moyen de le mesurer. Récemment, elle a passé du temps auprès de quatre organismes du réseau de la Corporation catholique de la santé du Manitoba (CCSM) pour les aider à mesurer des résultats qui comptent, comme l’espoir.

Forte de sa vaste expérience en recherche sur les services sociaux, elle dit que les résultats qu’elle a constatés dans les organismes de la CCSM sont tout à fait uniques. « Au cours de toutes mes années de travail dans ce domaine, je ne pense pas avoir déjà vu un groupe d’organismes qui suscitent la compassion et l’espoir d’une manière aussi authentique. Je peux dire en toute honnêteté que la priorité de chacun des organismes avec lesquels j’ai travaillé est de susciter l’espoir chez les gens dont ils ont soin. Ce n’est pas toujours le cas pour les autres organismes qui font ce travail. »

La première question qu’on lui pose est la suivante : comment mesurez‑vous l’espoir?

Pour mesurer l’espoir chez une personne, Mme Bélanger procède à une analyse selon trois catégories :

  1. Les buts : la personne a‑t‑elle des buts qui amélioreront sa vie?
  2. Le cheminement : a‑t‑elle un cheminement à faire pour atteindre ces buts?
  3. La motivation : a‑t‑elle la volonté, le désir de faire ce cheminement?

Elle reporte ensuite les résultats sur une échelle, par exemple de 1 à 10.

« Souvent, les organismes que je rencontre s’occupent de choses un peu plus faciles à mesurer. Par exemple, le temps consacré à un programme, ou le nombre de participants pris en charge. Mais qu’advient‑il de ces personnes une fois le programme ou le service terminé? Le programme a‑t‑il atteint ses objectifs? En mesurant l’espoir, nous pouvons aider à déterminer les résultats des services sociaux ou de santé. »

L’une des raisons qui l’ont poussée à poursuivre dans cette voie est que le vrai changement social ne peut survenir sans espoir, et ce peu importe les outils, les ressources ou les services éducatifs déployés. « L’être humain a besoin de savoir qu’il y a de l’espoir pour se convaincre d’apporter des changements importants et parfois difficiles dans sa vie. »

Proactive Solutions, la société pour laquelle travaille Mme Bélanger, utilise depuis plus de 35 ans une méthode basée sur la justice sociale pour mesurer les résultats sur le plan social. La société fonde son travail sur les risques de marginalisation. Ses chercheurs évaluent dans quelle mesure les services et les programmes réussissent à sortir les gens d’une situation qui pourrait s’avérer difficile ou dangereuse pour les placer dans une situation qui convient mieux à leur santé globale. Par exemple, comment votre programme aide‑t‑il les personnes en situation de pauvreté à s’en sortir de façon durable?

« La CCSM est un groupe très stimulant et très encourageant pour les personnes qui en font partie. Le fait que l’Association souhaite aider à mesurer les résultats obtenus pour les personnes auxquelles elle vient en aide à travers son réseau d’organismes en dit beaucoup », souligne Mme Bélanger.

Mme Bélanger est impatiente d’entendre d’autres témoignages et d’aider d’autres organismes de la CCSM à mesurer leurs résultats. Au cours de la nouvelle année, nous partagerons avec vous les résultats de participants à ces études. Si votre organisme souhaite participer à un programme de mesure des résultats sur le plan social, veuillez communiquer avec nous par courriel à info@chcm-ccsm.ca.

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