Les jeunes de Huddle Centre Sud sont officiellement à l’antenne ! Leur balado, intitulé Let’s Listen, aborde la santé mentale et d’autres sujets importants pour des jeunes comme Noa Viner-Findlay, un étudiant de 18 ans de l’école secondaire Churchill, qui a participé à la production de plusieurs épisodes.
« Pour moi, il s’agit simplement d’avoir un exutoire pour parler de ce que j’ai envie de dire », explique Noa Viner-Findlay. « Je veux parler de mes problèmes. Et j’ai appris que même si c’est vraiment effrayant au début de partager cela, c’est de plus en plus facile maintenant et ce n’est plus aussi difficile. De plus, je vois que je ne suis pas seul. »
Aujourd’hui, le paysage des médias sociaux offre aux jeunes de nombreux moyens de s’exprimer publiquement, mais Noa Viner-Findlay pense que les balados offrent quelque chose de différent. « Des sujets comme la santé mentale sont encore tellement stigmatisés sur les réseaux sociaux », exprime-t-iel. « Il s’agit donc d’une plongée davantage en profondeur sur le sujet de la santé mentale, d’un meilleur moyen de parler de choses qui peuvent être très complexes. »
Omar Clarke est un spécialiste de navigation des services, ce qui signifie qu’il travaille pour Huddle, mais qu’il est principalement basé à l’école Churchill, dans la division scolaire 1 de Winnipeg, pour servir de soutien supplémentaire et assurer un espace sûr pour les étudiantes et les étudiants qui pourraient avoir besoin d’aide pour accéder aux services. C’est lui qui a eu l’idée initiale du balado. « J’avais pour objectif estival de créer un balado unique avec les jeunes pendant que nous apprenions à utiliser d’autres outils », explique-t-il. « C’est devenu le premier épisode, puis d’autres jeunes ont voulu s’impliquer. Nous avons enregistré neuf épisodes et nous terminerons la première saison avec dix épisodes. »
Les premiers épisodes ont été coanimés par des jeunes et un invité, qui pouvait être un.e diététicien.ne, un.e conseiller.ère ou un autre type de clinicien.ne spécialisé.e. « Ils ont commencé par nous poser des questions, ce qui était vraiment génial », poursuit Viner-Findlay. « Dans l’un des épisodes, ils nous ont demandé ce que nous pensions de notre école ou de ce que nos conseillers d’orientation faisaient ou pouvaient faire pour nous aider. Omar nous a aidé à déterminer ce dont nous voulons parler et à trouver un ou une invitée. »
Alors que les jeunes se sentent de plus en plus à l’aise avec le format et trouvent leur voix, Clarke a de grands projets pour le balado. « La première saison a été incroyable, mais pour l’avenir, je veux que les jeunes fassent tout », explique-t-il. « Je veux leur donner la possibilité de diriger eux-mêmes l’ensemble du programme, parce qu’ils en sont capables. L’édition, les sujets, tout cela. Il pourrait être repris, année après année, par les générations suivantes. »
Pour Clarke, donner aux jeunes la possibilité d’apprendre et de contrôler leur propre émission aura de nombreux effets positifs. « Nous sommes tous confrontés à des problèmes différents, et je sais que c’était le cas lorsque j’étais jeune », explique-t-il. « Je constate une augmentation de la dépression et de l’anxiété dans les écoles, et les gens ont encore peur d’en parler. J’essaie d’aider les adolescents à comprendre qu’il n’y a pas de mal à partager, à demander de l’aide, à parler de ce qui fait mal. Personne n’a à avoir honte. Ce balado peut leur montrer cela, tout en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences. »
Pour Noa Viner-Findlay, ce n’est que le début. Iel est un écrivain talentueux et a écrit des textes percutants sur son parcours en matière de santé mentale. Vous pouvez lire « The Quiet Revolution », écrit par Noa, ici. Iel participera également aux balados vidéo qui commenceront à être filmés en janvier et continueront à ouvrir les cœurs et les esprits des jeunes qui les entourent. « Il m’a fallu attendre d’avoir presque 18 ans pour commencer à parler de ce que j’ai vécu », conclut-iel. « J’espère que les jeunes écouteront et sauront qu’il y a d’autres personnes qui se sentent comme eux et qu’il existe des moyens d’en parler. »
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Le poscats Let’s Listen est disponible sur de nombreuses plateformes : Soundcloud, Spotify et Apple Podcasts.