Un nouveau projet de recrutement de bénévoles fait des progrès impressionnants à Actionmarguerite. Grâce à une subvention de Centraide, quatre cheffes de projet ont accueilli plus de 50 nouveaux bénévoles dans l’établissement de soins de longue durée de Saint-Boniface, et il est prévu d’augmenter le nombre de bénévoles dans les deux autres sites d’Actionmarguerite dans un avenir proche.
Lorsqu’il a été demandé d’en savoir plus sur le nouveau programme et les raisons expliquant sa réussite, les quatre collègues se sont présentées pour l’entretien, ce qui est assez révélateur de l’esprit de ce qu’elles essaient d’accomplir. « J’ai vu de nombreux programmes de bénévolat se mettre en place au fil des ans, mais en général, il faut des années pour que ces programmes s’établissent », explique Kamillah Elgiadaa, l’une des responsables du projet. « Avec quatre d’entre nous ayant des perspectives uniques, nous pouvons travailler sur ce projet d’une manière qui donne vraiment la priorité à la création de connexions significatives entre les gens. Nous savons que c’est le cœur de ce programme et que c’est en grande partie pour cela qu’il obtient du succès présentement. »
L’équipe est complétée par Charisse Dimacali, Tracy Laluk et Sarah Van Mackleberg, toutes trois gestionnaires de bénévoles expérimentées. Ce groupe d’expertes s’est attaqué au problème du manque de bénévoles sous de multiples angles : salons du bénévolat, sessions d’orientation et d’intégration bien rodées, formations et engagement du personnel.
« Le changement le plus important a été l’accent mis sur les liens significatifs pour toutes les personnes impliquées, y compris les bénévoles », explique Mme Laluk. « Nous voulons que chacun trouve la joie et l’épanouissement. Nous voulons que les gens apportent leurs dons, leurs talents quels qu’ils soient, et nous pouvons les associer à quelqu’un ou à quelque chose qui peut en bénéficier. Lorsque les gens ne se sentent pas concernés, ils s’en vont. Nous comprenons cela. »
Mme Laluk explique que si la petite équipe peut se charger de recruter des bénévoles, le personnel d’Actionmarguerite a joué un rôle déterminant dans la réussite à long terme du programme. « Micheline St-Hilaire, la directrice générale d’Actionmarguerite, a fait un énorme investissement, poursuit Tracy Laluk. « Elle est venue accueillir les bénévoles lors de l’orientation, leur demander leur nom et leur souhaiter la bienvenue. Elle se fait connaître auprès de la communauté des bénévoles et cela est un important facteur de réussite. »
Sarah Van Mackelbergh souligne l’importance de la touche personnelle dans l’accueil des nouveaux venus à Actionmarguerite. « Certains membres du personnel responsable des loisirs ont également participé aux séances d’orientation et ont fait part de leur enthousiasme à l’idée que des bénévoles fassent partie de l’équipe », explique-t-elle. « Les gens sont repartis en disant qu’ils avaient l’impression de faire partie d’une famille. Cela fait vraiment la différence. »
Le groupe de volontaires comprenait des personnes de tous âges et de toutes origines, y compris un grand groupe de bénévoles francophones récemment arrivés au Canada et désireux de s’intégrer dans leur nouvelle ville. « Nous construisons vraiment une communauté ici, mais c’est plus que cela », poursuit Mme Van Mackelbergh. « Actionmarguerite a mis en place une politique selon laquelle les personnes qui ont donné 100 heures ou plus de leur temps peuvent bénéficier d’un avantage lorsqu’elles postulent un emploi au sein de l’organisation. Si vous investissez dans votre personnel ou les gens qui vous soutiennent, ils resteront. Et ils sont notre meilleure publicité pour le pouvoir du bénévolat. »
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