Anmary Thomas: les petits gestes ont une impact

30 avril, 2025 | Profils

Comme beaucoup de jeunes bénévoles de notre réseau, Anmary Thomas a commencé à donner de son temps et de son soutien pour explorer une carrière possible, et a découvert qu’il y avait beaucoup d’autres leçons à apprendre. La jeune femme de 19 ans envisage une carrière d’infirmière, inspirée en partie par sa mère, Rosily Kochuvareed, qui est responsable de l’équipe de soins au Foyer de soins personnels Dr Gendreau à Sainte-Rose-du-Lac, où Anmary Thomas fait du bénévolat.

« J’étais très intéressée par la façon dont les gens vivent dans les maisons de retraite », explique cette jeune femme à la voix douce. Je voulais passer du temps avec des personnes âgées, en faire l’expérience, et c’est très bien ainsi. Je suis heureuse d’être là et de passer du temps avec elles, et elles sont heureuses d’avoir de la compagnie elles aussi ! En fin de compte, nous avons tous besoin de quelqu’un qui nous écoute. J’aime le temps passé en tête-à-tête avec les résidents, où je peux leur parler et les faire sourire. »

Si Mme Thomas chante parfois avec les pensionnaires lors de ses visites, elle s’est rapidement rendu compte que le plus grand besoin était simplement une oreille attentive. « Je pense que les pensionnaires des maisons de retraite se sentent un peu seuls, même si tout le personnel se donne à fond pour les aider à se sentir chez eux, poursuit-elle. Nous essayons donc de faire parler les gens, surtout ceux qui n’ont pas beaucoup de visiteurs. Ils me parlent de leur passé, de l’époque où ils allaient à l’école ou de celle où leurs enfants étaient petits. J’aime les écouter et j’apprends toujours quelque chose. »

L’une des principales leçons que Thomas a tirées de son expérience est que, dans les foyers de soins personnels, chacun a un rôle important à jouer. « Ce que j’aime le plus ici, c’est que le personnel connaît tout le monde, qu’il travaille à la blanchisserie ou à l’entretien ménager, et qu’il connaît tous les résidents par leur nom. Je les vois approcher les résidents avec attention, compassion et amour, et cela me donne l’impression d’être la bienvenue, moi aussi. C’est tellement agréable de passer du temps ici. »

Le temps qu’elle a passé à faire du bénévolat a renforcé son intérêt pour les soins infirmiers, et Mme Thomas est reconnaissante d’avoir la possibilité de faire des études supérieures sans avoir à quitter sa communauté. Elle vit à Dauphin avec sa famille et vise une admission prochaine au campus Parkland du Collège Assiniboine. « C’est mon principal objectif à l’heure actuelle : entrer à l’université et faire des études, tout en restant près de chez moi, explique-t-elle. Je pense que cette expérience m’a donné encore plus envie de devenir infirmière. Je suis plus sûre de mon orientation. »

Alors que certains résidents sont atteints de démence ou d’autres troubles de la mémoire, Mme Thomas affirme qu’un peu de patience suffit pour rendre visite à ces personnes. « Il y a une résidente en particulier qui, chaque fois que j’entre dans sa chambre, me dit que mon sourire est si beau », explique-t-elle en riant. « Elle le répète dix minutes plus tard. Et en général, elle le répète encore. Elle est si gentille, et tant pis si elle se répète. Ce type de bénévolat consiste à rencontrer les gens à mi-chemin et à faire preuve de curiosité à leur égard.

Lorsqu’on lui demande quel est le meilleur aspect du bénévolat, Thomas n’hésite pas. « J’ai appris que les petits gestes peuvent avoir un impact énorme, confirme-t-elle. Tenir une main, écouter, sourire, ces gestes sont puissants et inoubliables. Les résidents sont toujours un peu tristes quand je rentre à la maison et moi aussi. J’ai fait un très bon choix en devenant bénévole et je suis très heureuse de faire partie de l’équipe de la Maison de soins personnels Dr-Gendreau. »

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