Des fêtes d’automne aux billets de loteries, en passant par les tirages au sort et les ventes aux enchères, la plupart des gens ont déjà eu affaire aux fondations qui contribuent au financement de nombreux organismes et établissements de santé et de services sociaux. Si les soins médicaux sont gratuits au Manitoba, les services et aides supplémentaires ne le sont pas ; c’est là qu’interviennent les professionnels spécialistes en prélèvement de fonds et leurs équipes. Ceux et celles qui travaillent dans ce secteur en constante évolution sont toujours prêts à découvrir de nouveaux besoins et à se mobiliser pour y répondre.
Christie Lafreniere, directrice du développement des fonds pour la Fondation Actionmarguerite Foundation et la Friends of St. Joseph’s Foundation, occupe depuis un an le poste de première employée à temps plein dans cette fonction, ce qui signifie que de nombreuses opportunités s’offrent à elle. Alors qu’elle-même, la direction, et surtout les résident.e.s et leurs familles commencent à élaborer un plan pour répondre aux besoins de tous ceux et celles qui vivent dans l’un des établissements d’Actionmarguerite, elle sait déjà très clairement comment la Fondation décide de ce qu’elle va soutenir.
« Nous transformons les soins de longue durée, qui étaient axés sur la personne, en soins dirigés par la personne », explique-t-elle. « En réalité, notre financement opérationnel n’a pas augmenté depuis 17 ans, il y a donc d’importants besoins à financer en général, mais ce rôle consiste avant tout à écouter les résident.e.s et leurs familles. Leurs espoirs, leurs rêves et leurs désirs nous guident, puis nous trouvons les fonds nécessaires pour les réaliser. »
Dans des organisations comme Actionmarguerite, où les résident.e.s, les membres de leur famille et le personnel interagissent quotidiennement, parfois pendant des années, l’affectation des fonds amassés est décidée de manière relationnelle, à travers des conversations avec le personnel, les contributions des comités de résidents et de familles et d’autres interactions informelles.
Dans un environnement de soins de santé comme l’Hôpital St-Boniface, où les patient.e.s ne restent souvent que quelques jours, leurs commentaires sont également toujours pris en compte, tout comme les demandes du personnel hospitalier lui-même. « Nous faisons de notre mieux pour financer les besoins concrets qui ne peuvent être subventionnés d’une autre manière », explique Karen Fowler, directrice de la Fondation Hôpital St-Boniface Foundation. « Par exemple, l’hôpital est très engagé dans son processus de réconciliation et nous a demandé de financer un poste qui se concentrerait sur cette voie. À mesure que nos environnements de soins de santé évoluent, nous discutons de ce qui importe le plus aux patient.e.s et de la manière dont nous pouvons les soutenir. »
La Fondation de l’Hôpital soutient également le Centre de recherche, le cinquième plus grand centre de recherche au Canada, qui mène ses activités dans un bâtiment situé au sud du campus de l’hôpital. « Nous contribuons au financement du fonctionnement annuel du Centre », explique Mme Fowler. « Et nous aidons les donateurs et donatrices à s’engager dans des causes qui leur tiennent à cœur, qu’il s’agisse de la recherche sur les soins cardiaques ou la neuropathie. C’est souvent un lien personnel qui les motive, et c’est certainement quelque chose que nous observons de plus en plus : les personnes qui ont les moyens de donner davantage s’engagent plus personnellement à mener à bien des projets. » Christie Lafreniere partage cette observation. « Nous avons un grand nombre de donateurs et donatrices parmi le personnel, et même de nombreux.euses résident.e.s qui donnent souvent, mais nos principaux donateurs.trices ont généralement une idée très précise de la manière dont ils souhaitent faire la différence et aider les autres », explique-t-elle. « Nous pouvons nous laisser absorber par les campagnes et les chiffres, mais notre récent projet de revitalisation de la cour a été lancé grâce à la prise en considération de quelque chose de très humain : les résident.e.s voulaient simplement pouvoir profiter d’aller dehors dans une belle cour extérieure aménagée pour leurs besoins. C’est le cœur de ce travail; créer de véritables liens avec les gens et contribuer à améliorer leur vie. »
•••
Pour en savoir plus sur la campagne Voices of Hope (Voix de l’espoir) de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface, veuillez cliquer ici.
Actionmarguerite vient de terminer sa campagne de financement intitulée Cultivons l’espoir. Veuillez cliquer ici pour découvrir la suite !